mardi 28 septembre 2010

j'aimerais que tu sois là.
maintenant pour me dire quoi faire.
c'est quoi les réactions normales de cette carcasse?

toi, tu me le dirais, peut être pas clairement mais au moins ce serait déjà quelque chose.
ça me sortirait de ce cul de sac.
je sais pas tout, certains j'imagine, le savent comme ça, d'instinct, ou mieux ne se posent meme pas la question.
pour le coup je les envient.
cet état rajoute encore à la solitude dans laquelle je bouillonne depuis le début.
avec toi au moins je n'aurais pas à trier ou à me méfier.
je te connais depuis le début, je sais ce que je dois connaitre, tes réactions sont les racines des miennes.
les autres on peut jamais être sur qu'on est sur la même longueur d'onde.
avant de trouver le message dans le discours il faut élaguer tout ce que leur histoire personnelle a tissé de faux dans ce qu'ils disent.
et certains n'existent même plus dans leurs propos.
ils ne sont qu'une suite de concepts, toujours les mêmes qu'ils remodèlent pour sembler s'adapter à une conversation.
parfois on le sent tout de suite, alors on coupe là, mais parfois c'est après des heures de palabres qu'on s'aperçois que rien ne venait de l'individu d'en face et que ce n'était que des résidus de souffrances ou d'idées remâchées qui n'ont utilisées la pensée que pour se travestir et paraitre réfléchies et originales.
ça me rappelle une chanson qui s'appelle "des milliers de trous en forme d'hommes"
ça illustre bien ça.
comme un pochoir.
ça te donnera la forme que tu voudras mais la forme en elle même n'existe pas, la peinture ne lui appartient pas et la trace n'est que la trace pas ce qui l'a fait.

et plus je vieillit et plus le tri est difficile,avec le temps ceux qui m'entourent vivent des choses qui les noient et les transforment en résurgences d'émotions transformées en pensée.
je ne pourrai pas discuter beaucoup plus longtemps.
est ce que c'est ça de vieillir?
suis je déjà ainsi?
ça y est je ressasse?
ta gueule.

samedi 25 septembre 2010

et pourtant c'est pas aussi grave que ça.
il y a toujours pire ailleurs.
et bien sur c'est toujours plus visible que ce qui serait mieux.
la merde ça pue et c'est voyant.
surtout mise en tas.
le bonheur qui est cette catégorie de gens qui trahissent à tours de bras si ils veulent rester dans cette catégorie, c'est la moisissure qui pousse dessus.
ça pourrait être aussi les vers qui s'en nourrissent mais c'est trop massif pour être représentatif de la proportion qui a droit à être du bonheur.

finalement tu me diras, tu veux en venir où?

nulle part te répondrai-je.

juste une chose.
l'état de néolibéralisme où nous sommes actuellement paraitrait complètement utopique au plus délirant penseur des lumières.
et bien sur sans lui décrire en détail la technologie qui est utilisée pour le maintenir en vie.
essaie déjà de lui expliquer un concept comme "flux tendu" ou "ressources humaines" ou alors "relations médias" et tu verras dans quelle science fiction nous baignons relativement au 18 ème siècle.

alors quand j'entends des peigne-bonbons qui soutiennent que le capitalisme est "naturel"et qu'il est le seul système qui permet à l'humanité de poursuivre son évolution vers le progrès...
que les autres alternatives ne sont que des vues de l'esprit par conséquent des utopies...
je me dit que le seul remède à cette mauvaise foi ou cette bêtise crasse si l'interlocuteur est franc, c'est le gun.

vendredi 24 septembre 2010

psycho k;//,§

eh ouais.
le premier postage de septembre arrive le 24.
et j'en ai rien à foutre.
je peux le dire personne me lit.
je me permet un ou deux messages par mois et c'est pas assez.
et je suis le seul à me le reprocher
inconsciemment cela va de soit.
à haute voix ou par écrit je dit que j'en ai rien à foutre.
toujours cette différence entre le propre et le figuré.
ou alors ma vieille obsession cachée pour l'incommunication entre les gens.
ou plutôt incommunicabilité
ou alors incompréhension...
j'ai pas encore décidé.
mais l'ébauche de la conclusion me dit deux choses...
ou alors c'est foutu car c'est impossible de communiquer avec le con d'en face
2 ème hypothèse ..
qui a intérêt à brouiller les cartes??,
bref ça pue la parano et le fait d'être arrivé à la moitié théorique de ma vie n'arrange pas les choses.
je me demande juste quand arrivera le moment ou la folie (ou la sagesse c'est pareil) sera assez pesante (genre dalle de granit) sur mon cerveau pour faire péter les vieilles inhibitions judéo chrétiennes...
quand est ce que je serai capable de tuer ?